what’s In the fridge ?

Souvent en rentrant chez soi, on passe par la cuisine,on ouvre le frigidaire

s’échappe une lumière des étagères, parfois remplies de lots de consolations.

Que gardons -nous au frais ?

What’s In The Fridge ?  What’s on the fringe ? 

Aucune date de péremption pour écouter les chansons!


 

 

 

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 http://www.scenesbelges.be/wp/2018/04/25/vincent-scarito-frigo-magique-aux-1000-parfums/

 

Vincent Scarito et son frigo magique aux 1000 parfums

Écrit par Christelle Cotton

25 avril 2018

« What’s in The Fridge » se demande Vincent Scarito avec son dernier album.

D’abord, il y a une belle lumière. Et puis de quoi se régaler.

Cet album est jazzy, frais et moderne. A l’image de Vincent Scarito. Le bruxellois d’origine italienne propose un disque profond qui porte. Joyeux et atypique. Souriant aussi.

Sur des lignes où se mélangent jazz et pop, il nous emmène avec beaucoup de finesse dans son univers. Les textes sont bien entendu chantés mais, avec son bagage de comédien, Vincent Scarito ponctue les mots avec justesse. C’est léger et puissant à la fois. La voix particulière, parfois presqu’enraillée saupoudre le disque d’une atmosphère à la limite du vintage sans jamais en faire trop.

Coup de cœur pour « Recherche idéale » qui ne renie pas un héritage de Louis Chedid. Ce morceau, publié indépendamment de l’album donne le ton du disque qui contient quelques pépites qui restent dans l’oreille.  

Un des disques à épingler en ce début d’année.

"What's in The Fridge" asks Vincent Scarito with his latest album.

First of all, there is a beautiful light. And then there's something to enjoy.

This album is jazzy, fresh and modern. Like Vincent Scarito. The Brussels native of Italian origin offers a deep and powerful disc. Happy and atypical. Smiling too.

On lines where jazz and pop mix, he takes us with great finesse into his universe. The lyrics are of course sung, but with his background as an actor, Vincent Scarito punctuates the words with precision. It's light and powerful at the same time. The particular voice, sometimes almost jammed, sprinkles the record with an atmosphere that borders on vintage without ever overdoing it.

We fall in love with "Recherche idéale", which does not deny a legacy of Louis Chedid. This track, published independently of the album, sets the tone of the disc which contains some nuggets that remain in the ear.

One of the records to pin at the beginning of this year.

 

 

http://focus.levif.be/culture/magazine/vincent-scarito/article-normal-825253.html

Philippe Cornet Focus le Vif  12.04.2018

"What's in the Fridge"

Voilà l'album numéro 3 de Scarito qui lui donnera peut-être l'occasion de quitter une certaine confidentialité. Vincent est donc cette gueule frisée sortie d'un Dino Risi ou d'un Scola vintage, cinéma à tronches et ressorts a priori étanche à la canzone. Le Bruxello-Italien ayant débuté au théâtre se partage aujourd'hui entre les (télé)films (il est du dernier Benoît Jacquot) et cette nouvelle collection de titres qu'il interprète, compose et produit. Le disque est volontiers jazzy voire manouche si ce terme ne transportait trop de gipsykingseries hors-propos. La qualité principale de Scarito est justement dans la retenue, tirant le jus commun des cinq musiciens vers le plaisir, sans étalage. Avec une guitare électrique rauque (la plage titulaire) ou ce piano qui la ramène agréablement ( Higher), le minimalisme ambiant n'excluant pas les sensations solaires L'autre argument en faveur de What's in the Fridge tient à la voix, crayeuse et flâneuse, badine-intime, détachée du boucan comme du cynisme en cours, malgré les inévitables fissures sentimentales confessées. Reste alors aux mélodies à border Baby Lay, The Flower, Falling in Love ou At Dawn, le charme global de l'entreprise étant taquiné par un accent anglais un peu fauché. Sans doute plus italien que shakespearien, ce qui désarme dans un premier temps, avant d'être gommé par la réussite chaude du disque. 

This is Scarito's album number 3, which may give him the opportunity to leave a certain confidentiality. Vincent is therefore this curly mouth from a Dino Risi or a vintage Scola, a cinema with faces and springs a priori sealed against the canzone. The Brussels Italian who started in the theatre is now divided between the (tele)films (he is the latest Benoît Jacquot) and this new collection of titles that he interprets, composes and produces. The record is willingly jazzy or even gypsy if this term did not carry too many irrelevant gipsykingseries. The main quality of Scarito is precisely in the restraint, drawing the common juice of the five musicians towards pleasure, without display. With a hoarse electric guitar (the titular track) or this piano that brings it back pleasantly ( Higher), the ambient minimalism not excluding the solar sensations . The other argument in favour of What's in the Fridge is the voice, chalky and loafy, playful and intimate, detached from the noise and cynicism in progress, despite the inevitable emotional cracks confessed. Then remain to the melodies to tuck in Baby Lay, The Flower, Falling in Love or At Dawn, the overall charm of the company being teased by a slightly broke English accent. Probably more Italian than Shakespearean, which disarms at first, before being erased by the hot success of the record.

 

Vincent Scarito fait tourner les notes avec joie

https://www.rtbf.be/culture/musique/detail_vincent-scarito-fait-tourner-les-notes-avec-joie?id=9973813

François Colinet

 Publié le lundi 16 juillet 2018 à 14h02

Avec son troisième album "What’s in the fridge", le chanteur et acteur belge propose une jolie pépite de douceur qui navigue entre jazz et bossa. Un disque à découvrir !

Dans la jungle saturée de rythmes et de sons, certains disques arrivent jusqu’à nos oreilles par un tout autre chemin. Celui de la douceur, presque susurrée.  Celui du balancement réconfortant des flots et des notes. Voilà le parti pris par Vincent Scarito. Connu pour sa carrière d’acteur (dans "Deux Frères" de Jean-Jacques Annaud par exemple), il revient à la chanson avec "What’s in the Fridge", un album qui s’apprécie au long cours comme la chaleur d’un vent d’été. Rencontre avec un homme touchant, à l’écoute de son instinct et de ses émotions créatrices.

On vous connaît surtout comme acteur. Comment a démarré votre envie de faire de la musique ?

Vincent Scarito : Oh, elle est là depuis très longtemps ! Jouer un instrument, c’est un peu comme si c’était inscrit en moi. Je joue de la guitare depuis de nombreuses années. Je suis autodidacte. La nouveauté a été de découvrir que je pouvais écrire des chansons !

De quelles conditions avez-vous besoin pour écrire ?

Les mélodies arrivent d’abord, toujours. Parfois avec un brin de texte, une idée du sujet, une atmosphère. D’ailleurs, au début je pensais que cet album serait entièrement en anglais. La mélodie appelle la langue et les sujets c’est intuitif, pas du tout de l ordre du rationnel.

Il y a un coté très "bossa", apaisant dans votre disque, presque thérapeutique…

Merci pour le compliment ! J’ai beaucoup écouté de bossa nova. J’aime ses accords ce langage qui permet de mixer le profond et le léger, agrémenté de "Sodade".

La musique pour moi n’est pas thérapeutique mais jouissive. C’est un grand cadeau, une grande joie quand je termine une chanson.

Entretien : François Colinet